À l'ère du 21ème siècle, l'internet a pris une place prépondérante dans le monde, au point de devenir un outil indispensable et incontournable dans la vie des Hommes. Cependant, cet internet qui fait tant de biens aux Hommes par sa capacité à lui fournir d'importantes informations et même à lui faciliter l'accès à l'argent, s'avère au contraire une source de pollution pour l'environnement. Comment ? La réponse dans le présent article
L'utilisation de l'internet
L'internet a aujourd'hui, révolutionné le monde et est devenu un recours dont les Hommes ont développé une profonde addiction. Tout est centré autour de l'internet et toutes les activités menées quotidiennement, sont des catalyseurs de la pollution environnementale. La virtualité est devenue un monde où il est possible de réaliser toutes les choses qui se déroulent dans le monde réel ou apparent. Néanmoins, on ne se doute pas que ce monde virtuel créé, est un véritable handicap pour notre environnement au regard des multiples conséquences liées à son utilisation. Chaque jour, s'intensifient les conséquences liées à l'utilisation de l'internet, qui est la pollution. Les Smartphones, ordinateurs, tablettes, box internet, routeurs, serveurs, unités de stockage, sont tous des outils énergivores (énergie électrique), que ce soit lors de leur utilisation ou lors de leur fabrication. Ils participeront donc à la pollution environnementale. L'usage qu'on fait des portables, ordinateurs, tableurs, téléviseurs, enceintes, sont multiples : regarder la télévision en replay ou en streaming, écouter des millions de titres de musique, stocker nos milliers de photos dans le cloud, discuter en vidéo pendant des heures sur WhatsApp ou Messenger, piloter les équipements de sa maison, jouer en ligne, etc. Par exemple, pour envoyer un e-mail, c'est tout un processus qui se déroule. Entre le service de messagerie, le fournisseur d’accès, les centres de stockage de données, puis le même trajet effectué, un mail induit une réelle consommation électrique. Des études ont révélé que des échanges de mail, émettent des gaz à effet de serre vu qu'il y a dépense énergétique au cours de l'envoi.
Comment l'internet pollue-t-il l'environnement ?
Avec les Smartphones, ordinateurs, tableurs, tablettes, il est possible de réaliser une grande quantité de choses. Ce sont en effet, par ces biais que l'on a accès à l'internet. Or grâce à l'internet, un autre monde existe : le monde virtuel, monde vers lequel affluent de nombreuses personnes à cause de sa rentabilité. La sollicitation de l'internet engloutit de l'énergie car pour la plupart dans le monde, les portables, ordinateurs, tableurs, constituent des outils de travail qui demandent de la dépense énergétique. Rien qu'en chargeant simplement un portable, de l'énergie électrique est utilisée. Un téléviseur en veille et une box internet reliées, consomment en moyenne entre 150 et 300 kWh par an, soit la consommation de 5 à 10 ordinateurs portables, branchés 8 h par jour. Le monde digital offre de nouveaux arrivages, tels que le Bitcoin, une monnaie virtuelle qui fonctionne grâce à des interventions humaines et surtout informatiques. Le Bitcoin entraîne la connexion simultanée de millions d’ordinateurs, soit une consommation annuelle d’électricité dépassant les 42 TWh, ce qui équivaut environ à 0,020 % de la consommation mondiale. Il faut alors comprendre que le monde virtuel est un monde hautement énergivore et qui génère dans la foulée, des gaz à effet de serre qui sont des rétenteurs de la chaleur, responsables de l'accroissement de la chaleur et par conséquent du changement climatique.
Comment diminuer la pollution générée par le numérique ?
Avant de résoudre un problème, il faut reconnaître son existence. Reconnaître l'enjeu environnemental dans lequel nous plonge le numérique, est un premier pas vers la guérison. Un effort personnel serait l'idéal, pour améliorer son empreinte énergétique liée au monde numérique : éteindre sa box la nuit ou lorsqu’elle n’est pas utilisée, acheter du matériel adapté et économe, supprimer les mails inutiles plutôt que de les archiver, privilégier le stockage de données local plutôt que sur le Cloud, etc. Ces gestes pourraient tout changer, s’ils étaient beaucoup plus adoptés.